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 Manhattan ; Because Persephone was a Jedi.

MessageAuteur
MessageSujet: Manhattan ; Because Persephone was a Jedi.   Manhattan ; Because Persephone was a Jedi. EmptyMer 24 Fév - 17:29

& . ALL ABOUT ME

« La plus grande chute est celle qu'on fait du haut de l'innocence. »
Heiner Müller, Nous sommes cruels.

DONNÉES CONFIDENTIELLES :

NOM : Ytterstad.
PRENOM(S) : Manhattan Kaia Soledad. Neutre, norvégien et espagnol.
ÂGE : Vingt et un ans.
ORIENTATION : Hétérosexuelle. Du moins, jusqu'à preuve du contraire.
ARME : Une paire de poignards, seules armes qu'elle sache manier à part ses sabres-lasers. Lames effilées, longues d'une vingtaine de centimètres ; fusée et garde formant une véritable croix. ►
GROUPE : Sérénités.
METIER : Informatrice, peut être. Un métier où sa passivité peut servir à quelque chose, quoi.

................

PHYSICAL APPEARANCE :

    Manhattan c'est un être sans cesse sur le point de se briser, de se rompre.
    Manhattan c'est une brindille, sèche, fragile, un roseau qui ploie sous le vent.
    Plutôt petite pour son âge et poids plume. Deux caractéristiques qui sautent aux yeux lorsque l'on croise le chemin d'Ytterstad. Sa silhouette passe facilement pour celle d'une adolescente d'au moins deux ans de moins qu'elle en a en réalité. Des épaules qui paraissent pouvoir se briser si vous la bousculiez un peu trop fort, des bras décharnés étrangement gracieux dans leur ballet, des jambes élancées mais semblant à peine assez minces pour supporter son propre poids. Des estafilades, des bleus, des coupures, des cicatrices en tout genre, des stigmates de brûlures ou d'écorchures parcourent inlassablement ses bras, ses jambe, ses flans, son dos, ses épaules, son corps tout entier. Sa taille est un poil marquée, ses hanches presque invisibles et sa poitrine peu développée. Surtout qu'elle la dissimule sur des bandages bien comprimés. Pourquoi ? Allez savoir. Si elle a cette apparence bientôt squelettique, c'est surtout que c'est dans sa physionomie. Physionomie qu'elle tient de son paternel, plus sec et cassant encore qu'elle. Il lui a entre autre légué ce dos si étroit, ces côtes légèrement apparentes ainsi que ce visage anguleux. Des traits fins d'une certaine douceur vite balayée par leur constante immobilité forment le faciès peu expressif de Manhattan. Comme si jamais rien n'était venu les déformer, comme si chaque émotion qui s'inscrivait dessus ne faisait que passer, sans laisser d'empreinte apparente. Il faut dire qu'elle arbore le plus souvent une expression désespérément indifférente, oscillant entre une lassitude profonde et une irritation contenue. Sourire, elle ? Bien sûr, elle sait même le faire à la perfection. A condition d'aimer les sourires sarcastiques et autres rictus affligés. Rictus qu'elle n'offre que lorsqu'elle se détache enfin de son masque de passivité pour sombrer dans une impulsivité irritée. Quoi qu'il lui arrive, certes rarement mais ça compte tout de même, d'esquisser un sourire triste néanmoins vite remplacé par une ombre venue voiler son visage. Visage qui est peut être la seule partie de son corps a refléter son véritable âge. Un nez droit et fin, plutôt discret donc, des pommettes autrefois saillantes et colorées, un menton digne d'une lame longuement effilée, des lèvres affreusement minces et qu'elle a pour habitude d'abîmer chaque fois un peu plus, voilà à quoi on peut le résumer. Évidemment cela implique de laisser de côté des tas de petits détails dont tout le monde n'a que faire. Reste donc à enchaîner sur ses yeux et sa chevelure, héritage eux aussi d'un paternel norvégien. A vrai dire sa seule ressemblance physique avec sa mère était son teint constamment hâlé, presque bronzé d'ailleurs, et qui fonçait davantage à chaque fois que le soleil daignait cesser de jouer à cache-cache avec les nuages. Mais passons. Une crinière dorée tirant sur le fauve durant les mois d'hiver, voilà ce qu'elle a sur le crâne. Si la plupart du temps elle l'attache en deux longues couettes, c'est essentiellement parce c'est bien plus pratique et qu'elle n'a alors que sa frange déstructurée pour venir voiler sa vision. Vestige d'une féminité qu'elle souhaiterait effacer, elle a longtemps maudit sa chevelure blonde mais est désormais habituée à cette teinte qui fait horreur à ses yeux. Ses yeux sont peut être sa seule fierté - difficile à dire vu le personnage - ce qui serait assez légitime. Bien évidemment ses pupilles n'ont rien d'extraordinaires, ses iris non plus me direz-vous. Deux iris donc d'un bleu céruléen, toujours plus pâles ou plus sombres que le saphir, ne prenant jamais une teinte azur. Peut être trahissent-ils ses émotions, peut être qu'au contraire ils sont toujours terriblement vides ou alors changent-ils selon les instant ? Peut être, qui sait ? Toujours est-il que son regard est bien trop souvent perdu dans le vague, contribuant à l'expression détachée et lointaine qu'elle arbore.
    Manhattan c'est la fragilité incarnée à la démarche dansante.
    Manhattan c'est l'animal blessé qui se terre et qui s'étiole.


................

INTO MY HEAD :

    Sans un regard, juste ce ton lassé, ces mots à demi-murmurés. « Laisses-moi dormir. » Réplique traditionnelle d'Ytterstad qui peut signifier à peu tout et n'importe quoi. La solitude, le silence, les longues marches sans destination précise, piquer un petit somme là où l'endroit paraît confortable. Voilà ce qui semble suffire à la jeune femme, du moins aux yeux des autres. Car il y a derrière chacune de ses paroles, chacun de ses actes et de ses gestes, une dualité, deux envies, deux parts d'elle-même qui s'affrontent. Hésitante, elle l'est beaucoup trop, ne sachant jamais de quel côté pencher. Tout est à double-tranchant chez elle. C'est un miroir, une pièce, une être à deux facettes. Pile et face. Pile ou face ?
    Laisses-moi dormir, donc. Ah, insomnie quand tu nous tiens. Manhattan est tout bonnement incapable de dormir plus de deux heures la nuit alors forcément elle compense à d'autres moments de la journée et par forcément les plus opportuns. Pas qu'elle soit narcoleptique mais juste que s'endormir n'importe où quand son corps sature vraiment est une façon divertissante de faire de rencontres. Pour peu qu'elles soient intéressantes. Alors elle vous offrira peut être un regard et un peu d'attention, vous trouvera sûrement une ressemblance avec l'un de ses animaux tant aimés, ses compagnons d'enfance. Ytterstad a aussi cette affreuse manie de vous ignorer pour tout un tas de raisons que vous ne comprendrez jamais. Une manière de vous titiller, de voir ce qu'elle peut tirer de vous, de voir à quel point elle-même vous intéresse. Pas lunatique, simplement versatile, elle va et vient, vous adore un jour et vous méprise le lendemain. La jeune femme refuse purement et simplement de s'attacher à quelqu'un même si tout bonnement impossible. Surtout pour elle qui malgré ses envies constantes de solitude ne peut vivre indéfiniment sans un peu de compagnie. Et lorsqu'enfin elle daigne paraître un tant soit peu sociable, Manhattan est capable de révéler une autre facette de sa personnalité. Alors impulsive, pessimiste mais un brin immature, elle aime narguer, intriguer. Fantasque, campée sur ses positions et opinions, elle peut vite devenir insupportable si cet état durait un peu plus longtemps. Car bien vite elle retournera à son indifférence et sa passivité habituelle, ne réagissant que lorsqu'on ne s'y attend plus. Cette inconstance, ce côté insaisissable est probablement considéré comme son plus gros défaut mais il y en a d'autres, soigneusement dissimulés. Sa possessivité, ou encore une certaine lâcheté, une tendance à la fuite ce qui vient contrarier son goût du risque. En résumé Ytterstad est un amas de caractéristiques en tous genres, totalement hétérogènes, incapables de se fondre en un seul et unique ensemble. Oui, par bien des côtés, Manhattan est un véritable kaléidoscope vivant. Pile et face. Pile ou face ?


................

SEE ME OTHERWISE :

    Ma vie a longtemps été nomade et solitaire. Mon père m'a appris apprivoisé la solitude et à me nourri du silence. C'est peut être pour ça qu'il m'a donné pour troisième prénom Soledad, la solitude dans la langue de ma mère. Ma mère, ma génitrice plutôt, je ne sais même pas quoi elle ressemble, encore son nom. Ma famille, c'est Varg Ytterstad, mon père. Varg c'est le loup en vieux norrois mais personnellement il me fait beaucoup plus penser à un tigre, un tigre de Sibérie. Vide de nomade, je disais donc, et c'est bien normal puisque mon paternel est un éthologiste, photographe à ses heures. Du moins, c'est ce qu'il a été jusqu'à ce que j'atteigne une dizaine d'années. Adieu chères étendues sauvages, falaises abruptes, forêts profondes et sentiers invisibles. Adieu traques silencieuses, rencontres fortuites, faces à faces tendus et regards sauvages captés à la dérobée. Me traînant partout où il allait, mon père fut donc obligé de m'emmener en ville avec lui. Quelle ville ? A vrai dire je n'en sais trop rien, quelque part où on parlait l'anglais avec un accent que je ne parvins jamais à acquérir. Le mien, norvégien, était bien trop incrusté en moi pour ça. Toujours est-il que la ville j'ai détesté. C'est un vacarme assourdissant, une foule étouffante toujours en mouvement, c'est sale, des odeurs qui se superposaient les unes sur les autres. J'avais perdu mes repères de toujours, j'étais aveuglée, déboussolée et la proximité d'autant de personnes m'angoissait. Alors j'ai essayé de me révolter comme je le pouvais du haut de mes douze ans. J'ai tempêté, fait autant de crasses à mon père que je le pouvais, j'ai hurlé, griffé, mordu, j'ai dévasté la chambre d'hôtel dans laquelle on logeait. Ce qui n'a vraiment eu l'effet escompté. La seule réaction de Varg à l'égard de mes caprices de gamine fut d'ébouriffer ma courte crinière blonde tout en lâchant « Quel hargneux louveteau que voilà » - sourire aux lèvres, bien entendu - et de conclure par un tapotement sur mon crâne. Louveteau, tu parles, un chiot peureux me parut plus approprié comme comparaison. Sa nonchalance eut raison de mon pathétique entêtement et je finis par m'habituer à ce nouveau mode et lieu de vie. Même si je détestais toujours autant la ville. Cette capacité adaptation phénoménale, je la dois à mon paternel je dois bien le reconnaître. Même si au final, ce ne fut pas une si bonne chose que ça. Pourquoi diable a t-il tenu à retrouver toute cette urbanisation écœurante ? Les affaires, sans doute. Je n'ai jamais vraiment su dans quelles affaires louches Varg traînait, dans quels trafics il s'était immiscé. Peut être que c'est mieux ainsi.
    Quand je dis "capacité d'adaptation phénoménale", c'est à prendre au pied de la lettre. Pas moins de deux mois après notre arrivée en ville, je faisais partie intégrante de la cité. Les rues étaient le domaine de plusieurs bandes de jeunes et parfois d'enfants à peine plus vieux que moi avec qui j'essayais de rester le plus neutre possible, soucieuse de garder mon droit de libre-passage. Cultivant mon apparence androgyne, mes cheveux s'étaient à peine allongés et je chipais souvent des vieux vêtements à mon paternel ou à quelques-unes de ses connaissances plutôt amicales à mon égard. Je me suis aperçue bien tard qu'il me faisait surveiller où que j'aille par deux ou trois adolescents qui lui devaient un service. Mon père était loin d'être l'homme droit et honnête que je m'imaginais mais si j'en avais conscience je l'ai toujours soigneusement ignoré. Après tout, qu'est-ce que ça aurait pu me faire ? Juste m'entraîner à sa suite et conduire à ma perte. Les enfants sont de anges qui peu à peu sombrent dans la déchéance. Et je tenais à garder mes ailes intactes le plus longtemps possible. Hypocrite, lâche ? Nous le sommes tous. Reniais-je la vérité ? Sûrement. Mon impulsivité grandissante ne me rapportait que davantage de blessures en tout genre, l'hôpital devenant un lieu presque familier. Je craquais. Pleurs, hurlements, injures crachées à tous les visages et même au mien, rage trop vite éteinte. Je voulais ma solitude apprivoisée, je ne trouvais que des rues grouillantes de monde. Je voulais me nourrir de nouveau du silence, on chuchotait à mon oreille des chimères incompréhensibles. Je voulais tout sauf ça. Tout sauf cette vie, tout sauf ce monde. Et à mesure que Varg sombrait, je délaissais mes compagnons de fortune pour de longues errances solitaires sur les toits ou dans d'autres ruelles. Ma morgue habituelle était toujours là mais les provocations se faisaient moins nombreuses. Et mes yeux ne cessaient de se noyer dans le ciel plutôt que dans la violence qui régnait autour de moi. Désir d'évasion, de partir loin, de fuir. Puis la ville m'a pris mon père et j'ai détesté, j'ai haï la ville, cette ville et toutes les autres. Des coups de feu, un cadavre et un assassin. Varg était-il la victime ou le meurtrier ? J'érigeais une forteresse mentale, refusant la vérité. La peur, l'angoisse même, hurlait dans mon crâne, les larmes brûlaient mes joues et la haine déchirait mon cœur. Besoin d'évasion, de partir loin, de fuir.
    Ombre animée par un dernier soupçon de volonté, animal blessé, traqué, j'ignore encore où mes pas et mon esprit ont fini par me conduire. Et à vrai dire j'en ai rien à faire. Je sais juste que je me suis effondrée le nez dans l'herbe. Je me souviens de l'odeur de terre humide presque salvatrice qui m'enveloppait. Je devais sûrement avoir l'avoir pitoyable comme ça, surtout avec mon apparence de gamine squelettique malgré mes seize ans bien entamés. Un tintement de clochette a résonné, si faible que j'ai d'abord cru que je délirais ou que je rêvais, au choix. Et puis j'ai réalisé que quelqu'un ou quelque chose attendait que je remarque sa présence. J'ai vu du rouge. Un rouge chaud et rassurant pas comme celui du sang qui restait gravé sur mes rétines. Et puis une main tendue, mon regard posé dessus. Froncements de sourcils, je ne comprends pas. Mon esprit ne comprend pas mais mon corps si. Je me redresse, assise, et mon bras se lève lentement, comme entravé. Mes doigts se referment sur ceux de la main sortie du rouge. Je ne comprend toujours pas. Ou plutôt je comprend seulement que je ne reverrais plus ce monde. Indifférence. Une autre silhouette, moins floue, se dessine. Un sourire mutin. Une histoire, un passé sombre, un monde ravagé, un avenir à construire. Un choix à faire. Qui es-tu ? Sérénité. Un murmure, un souffle qui scelle mon futur. S'il faut se battre, s'il faut tuer, ce sera pour une paix, pour celui qui est à présent mon maître. Pour Reizen.


................

BEHIND THE MASK :

PRÉNOM // PSEUDO : Va pour Eavie.
ÂGE : 17 ans.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? : Par un top-site au départ, y'a un petit moment. Et puis Gun est apparue telle le Sauveur et m'a convaincue de m'inscrire. ♥️
CODE : Valided by Chrony_ ~

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Manhattan Ytterstad
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Manhattan Ytterstad

Messages : 5
Âge : 21 ans.
Personnalité : Passive, versatile et somnolente.

DOSSIER
× Arme : Deux poignards, quelle originalité.
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MessageSujet: Re: Manhattan ; Because Persephone was a Jedi.   Manhattan ; Because Persephone was a Jedi. EmptyJeu 25 Fév - 1:03

Owiii, j'aime !!! *Q* ... Welcome x] Allez hop, tu es validé par Chrony-. Reste plus qu'à attendre la couleur et le rang. ^_^
Chronos S. Times
#Last Time'
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Messages : 113
Âge : Des pommes.. Peut être des poires, qui c'est.
Personnalité : Tout est dans ma fiche, bande de flemmard.

DOSSIER
× Arme : Lamp Blood x
× Reminder:

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Manhattan ; Because Persephone was a Jedi.

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